PRODUITS SURGELÉS

Les Français, aussi, ont adopté les produits surgelés depuis longtemps. Aujourd’hui, ils font partie de leur consommation quotidienne : en moyenne, 98,6 % des ménages en achètent pour un budget annuel par famille estimé à 220 € en 2022. Au global, le marché du surgelé pèse 6,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France, dont 4 de produits surgelés salés.

Les produits bruts

Jouissant d’une image plus positive que les produits ultratransformés, les produits bruts sont l’un des piliers du marché du surgelé en France. La viande arrive en tête des ventes avec 21,3 % de la valeur des ventes totales du surgelé en France, suivie des pommes de terre, qui accumulent 15% du marché en 2022.

Les légumes tirent également leur épingle du jeu puisqu’ils arrivent en deuxième position des plus importantes ventes du marché dans l’hexagone. Carottes, oignons, brocolis, choux-fleurs, courgettes… Ensemble, les légumes surgelés totalisent 13,7 % des recettes du secteur.

Les poissons, en revanche, ne rencontrent pas le même succès. À l’exception du cabillaud, toujours plébiscité par les consommateurs, les poissons surgelés ont tous accusé un recul de leurs ventes en France.

Les plats préparés

Si bien on a vu que les produits bruts avaient un franc succès dans les rayons surgelés, les produits transformés, cuisinés à base de viande, séduisent moins. La chute est particulièrement marquée pour les pizzas, par exemple : -25% après des scandales de contamination. L’an dernier, ce sont surtout les produits surgelés sucrés qui ont cartonné : +7,7% en volume. Inversement, d’autres catégories ont reculé en France ces dernières années. C’est le cas notamment des produits transformés contenant de la viande (bœuf, volaille, gibier ou autre), qui ont accusé un recul de -3 % en 2016.

Les pains, desserts et glaces

Les glaces bénéficient d’un engouement certain de la part des consommateurs. En 2022, ce marché a battu en France le record de ces dix dernières années avec un chiffre d’affaires d’1 milliard 397 millions d’euros (chambre agriculture). Les desserts glacés se consomment principalement l’été, durant les fortes chaleurs, mais également en fin d’année avec les bûches de Noël glacées. Arrive en tête la traditionnelle glace en bâtonnet 27 % puis le cône 17,8 %, puis le bac 13,1 %.

Le pain, quant à lui, est en hausse. Une tendance qui se poursuit depuis déjà plusieurs années.